De nouveaux biohuts au port du Chichoulet

En Méditerranée, les poissons se reproduisent en pleine mer et y pondent leurs œufs. Ces derniers dérivent au gré des courants puis se transforment en larves qui se dirigent alors instinctivement vers les côtes. Arrivés à bon port, ces juvéniles ont besoin d’un habitat dit « nurserie » leur fournissant nourriture et protection contre la prédation.
Depuis 2015, 54 biohuts (nurseries artificielles) ont été installés sous les pontons du port du Chichoulet à Vendres. Il est d’ailleurs l’un des premiers ports de France à en avoir été équipé.

 

Sars communs

Pour Sébastien Fonbonne, plongeur professionnel chez Ecocean (société mandatée par La Domitienne pour entretenir et faire le suivi des biohuts) : « le port du Chichoulet est très intéressant à étudier de par la présence prédominante d’anguilles, qui est due à la proximité avec l’embouchure de l’Aude et une eau de ce fait moins salée ». A propos des biohuts, il explique qu’ils sont « essentiels à la préservation d’espèces comme les sars et les anguilles ». Les larves sont en effet protégées des prédateurs et peuvent se nourrir de microorganismes ou de petites crevettes présentes dans les biohuts.

Après que les agents portuaires aient retiré les biohuts les plus endommagés par le temps, vingt nouveaux ont été installés. Quatre mini biohuts ont été positionnés proche du quai en vue d’animations à destination des plus jeunes, afin de les sensibiliser à la faune marine et aux manières de la protéger. Enfin, un biohut de démonstration, hors d’eau, est présent sur le quai.

Cout de l’opération : 31 100 € HT
Financée à 80% par l’Agence de l’Eau,
la Région et le Département.

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédits photos : ©Alizée Frézel Ecocean ©Rémy Dubas Ecocean

www.ecocean.fr